Qu'est-ce qu'une DashCam ?
Ces dernières années, les dashcams (ou caméras embarquées) ont fait leur apparition sur les tableaux de bord ou derrière les pare-brises de nombreux véhicules circulant en France. On en compte aujourd’hui plus de 30 000 en fonction. Les compagnies d’assurance - conscientes des effets positifs de ces caméras de bord sur le comportement des conducteurs - encouragent leur présence en proposant des tarifs d’assurance auto avantageux aux automobilistes qui en sont équipés. Pourtant, ces caméras intérieures ne sont pas toujours prises en compte en cas de sinistre et de litige. Le point sur ces équipements et les aspects légaux qu’ils soulèvent.
Qu’est-ce qu’une dashcam et comment fonctionne-t-elle ?
Également appelées “caméras embarquées” ou “caméras de tableau de bord”, les dashcams équipent certains véhicules depuis près de vingt ans. On les croise aujourd’hui de plus en plus sur les routes françaises.
Les automobilistes utilisent ces caméras pour filmer leurs déplacements au quotidien. Dès le démarrage du véhicule, cet appareil filme tout ce qui se passe à l’extérieur à l'intérieur et à l’arrière du véhicule (selon le modèle choisi) et stocke les données recueillies pendant un temps défini.
Ces données sont effacées au fur et à mesure des enregistrements pour préserver l’espace de stockage, sauf en cas d’événement anormal comme une décélération brutale ou un choc. Dans ce cas, la suppression des données devra se faire manuellement.
Sur la route, les dashcams permettent d’établir plus facilement les responsabilités lors d’un litige, et contribuent aussi à retrouver la trace d’un contrevenant en cas de délit de fuite.
À l’arrêt aussi, les caméras embarquées ont leur utilité ! Il suffit d’un impact pour qu’elles se mettent à fonctionner et recueillent des images, toujours éclairantes lors d’un choc sur votre voiture en stationnement ou d’une tentative de vol.
Caméra embarquée et baisse de la prime d’assurance auto : le lien
Si l’acquisition d’une caméra embarquée représente un coût - de 150 € à + de 500 € pour les modèles très haut de gamme -, elle permet aux automobilistes de faire des économies sur le long terme en ce qui concerne leurs frais d’assurance auto. La plupart des assureurs proposent en effet des tarifs jusqu’à 10 %, voire 15 % moins chers aux propriétaires de caméras embarquées.
Cette remise s’effectue compte tenu du fait que :
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leur présence permet de réduire les risques de fraude à l’assurance. Elle facilite également le traitement des dossiers et l’identification des responsables en cas de litige.
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les statistiques ont montré que les automobilistes conduisant avec une dashcam adoptent une conduite plus prudente. Se sachant surveillés, ils ont des comportements moins risqués au volant et connaissent un taux de sinistre de 15 % inférieur à la moyenne.
Les dashcams et la législation française : le point
Dans certains pays asiatiques et en Russie, les caméras embarquées sont devenues obligatoires, alors qu’elles sont interdites chez nos voisins autrichiens ou luxembourgeois. Qu’en est-il en France ?
L’article 226-1 du Code pénal autorise les conducteurs à utiliser une dashcam sur la voie publique. La loi considère en effet que contrairement aux dispositifs de vidéosurveillance, les caméras embarquées ne portent pas atteinte à la vie privée. La législation française autorise également les conducteurs à présenter les enregistrements de leur caméra de tableau de bord comme preuve pour contester une décision de justice ou à la suite d’une verbalisation.
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